Résumé :
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Evaluer les élèves sourds en classe d'histoire-géographie soulève des interrogations spécifiques. Au-delà de la difficulté même d'évaluer, il convient d'intégrer à sa pratique un ensemble de paramètres propres à ce public d'élèves : dans quelle mesure évaluer un savoir, un savoir-faire en histoire-géographie, sans évaluer dans le même temps la maîtrise de la langue française écrite ? Non que celle-ci soit à évacuer bien entendu, mais ce n'est pas en soi l'objet de l'évaluation... Une interprétation des consignes en Langue des signes française est-elle une réponse suffisante ? Comment tenir compte de la surcharge cognitive ? Le tiers temps est-il une réponse adéquate ? Cette contribution s'inscrit dans un cadre pédagogique et n'a pas pour objet l'évaluation physiologique (restes auditifs, oralisation, etc.).
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