Résumé :
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Dans le champ du droit, la notion de consentement apparaît comme une garantie dans la mesure où elle exprime l'idée de l'accord donné librement. La folie met en scène "l'incapacité à consentir" et révèle la fragilité de cette fonction de garantie que pourrait représenter le consentement. L'aphorisme "qui ne dit mot consent", appliqué aux stiuations extrêmes que l'homme peut rencontrer, fait apparaître les oscillations du consentement entre retrait et soumission. Il en est de même dans l'autisme, dont le soin conduit à redonner au terme consentir son sens étymologique : être d'un même sentiment avec.
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