Résumé :
|
La notion de consentement recouvre de multiples significations et engendre des réactions passionnées et des oppositions résolues. Elle signe une évolution des sociétés européennes et nord-américaines. En France, la loi du 4 mars 2002 est le point d'orgue de l'émergence du consentement dans la réalité des pratiques sanitaires. C'est une nouvelle dynamique qui transforme les pratiques de soins, et tout particulièrement la relation patient-malade qui devient désormais un face à face où les termes de négociation, de choix, d'information partagée, voire co-décision, ne sont plus considérés comme étranges. Les contributions réunies interrogent la question du consentement dans le champ de la santé mentale.
|