Résumé :
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Penser, comme jouer, suppose la capacité de se donner des limites, et les difficultés rencontrées dans ce domaine sont en général liées à une certaine incapacité à supporter des contraintes. Le travail en groupe confronte les thérapeutes inexorablement à des moments de régression et de désorganisation et suscite la mise à l'épreuve des limites et par-là même conduit à leur acceptation. Loin d'être un amusement, le jeu est "affaire sérieuse", il est une création, une élaboration des angoisses et des fantasmes. Les articles présentent la mise en place du cadre-dispositif thérapeutique et l'élaboration grâce au jeu des phénomènes groupaux. Un des articles analyse la prise en charge des enfants autistes et psychotiques au sein d'un groupe-analyse.
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