Résumé :
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Les jeunes constituent une population spéciale au sein des entreprises, leur présence étant souvent liée à l'accomplissement d'un stage ou à l'exécution d'un contrat particulier. Le stage est devenu l'instrument principal de liaison entre l'emploi et la formation. Une ordonnance du 22 février 2001, transposant en droit français la directive communautaire relative à la protection des jeunes au travail, a introduit dans le Code du travail des dispositions portant sur certains stages en entreprise suivis par les jeunes. Les contrats de formation en alternance sont au nombre de quatre, ils regroupent actuellement : - le contrat d'apprentissage qui relève de la formation initiale et bénéficie d'un financement particulier ; - le contrat de qualification prépare à l'obtention d'un diplôme ou d'une qualification reconnus au niveau de la branche ; - le contrat d'adaptation ne prépare pas à l'obtention d'un diplôme ou d'une qualification, mais s'adresse à des jeunes qui ont déjà une qualification et qui ont besoin d'une formation d'adaptation pour postuler à un emploi donné ; - le contrat d'orientation s'adresse surtout à des jeunes de faible niveau de formation. Ce contrat leur permet de construire leur projet professionnel grâce à des actions d'orientation, plus que de formation. Le contrat jeune en entreprise, destiné aux jeunes de moins de 22 ans, relève de la politique de l'emploi. Il a pour objectif de permettre au jeune de s'insérer ou de se réinsérer dans l'entreprise. Enfin, l'intérim qui est aujourd'hui une voie d'entrée dans la vie professionnelle a adapté ses contrats d'insertion aux spécificités qui sont les siennes. Le Point spécial est consacré au contrat initiative-emploi, au contrat emploi-solidarité et au contrat emploi consolidé qui ne s'adressent pas prioritairement aux jeunes mais plus largement aux demandeurs d'emploi connaissant des difficultés pour retrouver un emploi.
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