Résumé :
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Les personnes handicapées représentent 7% des demandeurs d'emploi inscrits à l'ANPE, soit 230.000 personnes, mais elles ne sont chaque année que 5.000 à faire un parcours qualifiant à l'AFPA, soit 2,5% des personnes admises dans cet organisme. Parallèlement, les centres de rééducation professionnelle ne reconvertissent que 5 à 6.000 personnes par an. C'est ainsi que 10.000 personnes handicapées seulement bénéficient d'une reconversion professionnelle, alors que leur "niveau général" permettrait à un plus grand nombre de se former. L'auteur souhaite que le nombre de bénéficiaires de formations puisse tripler et qu'ainsi 10% des handicapés au chômage puissent se requalifier. Il propose un bilan de ce qui est fait (l'AFPA qui a doublé ses effectifs handicapés) et de ce qui est à faire : remobiliser les formateurs et les travailleurs handicapés eux-mêmes, sans attendre leur demande qui peut ne jamais s'exprimer ; faciliter la coordination et les échanges entre les centres de formation par des contrats de partenariat ; informer, sensibiliser publics et partenaires ; rapprocher les lieux de formation pour que les femmes puissent y accéder plus facilement.
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