Résumé :
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Cette étude, réalisée à partir d'une quinzaine de monographies d'établissements, révèle que globalement le passage aux 35 heures de travail a suscité une satisfaction générale du personnel, mais que cet enthousiasme est tempéré par la crainte d'une intensification des rythmes de travail, notamment au moment des transmissions entre équipes ; les temps relationnels sont jugés sacrifiés, les gains de productivité trop importants, les effectifs insuffisants, les cadres débordés. Les changements organisationnels aboutissent à une complexification des organisations qui peuvent avoir des effets sur la qualité des services offerts. Cependant, cette mesure a permis parfois la définition de projets mobilisateurs ou la relance du dialogue social.
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