Résumé :
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Plusieurs obstacles se dressent sur la route de celui qui s'intéresse au coût de l'action sociale. La pluralité des concepts qui traversent le champ et la diversité de leurs statuts rendent compte du caractère hétérogène d'un secteur dont la sensibilité au politique est extrême. La réflexion s'articule sur des questions apparemment simples mais qui sont porteuses à la fois de débats idéologiques très présents dans les préoccupations quotidiennes des citoyens et de contraintes économiques qui s'imposent aux gestionnaires : qui doit payer ? quand doit-on payer ? pour quoi doit-on payer ? combien de temps doit-on payer ? L'approche qui est ici proposée s'est efforcée de mettre en correspondance des points de vue trop souvent cloisonnés : ceux des juristes, des économistes, des historiens, des sociologues et des praticiens tant "publics" que "privés", afin de les conduire à s'éclairer mutuellement. Les enseignements qu'ils présentent, s'ils ne répondent pas à toutes les interrogations, soulignent cependant que si l'action sociale coûte cher à une société, son absence a, elle aussi, un prix considérable.
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