Résumé :
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La recherche porte sur 40 enfants, dont 33 sont sourds, en enseignement primaire (spécialisé ?) et concerne les mathématiques. Les tuteurs sont des enfants. Les tuteurs sourds ne permettent pas, du moins davantage que les tuteurs entendants, de faire progresser les tutorés. Et les tuteurs entendants engendreraient qualitativement des progrès plus importants que n'ont pu le faire les tuteurs sourds. L'auteur constate qu'un décalage trop important des modes de communication (langue orale ou LSF) empêche le déroulement de l'échange. Toutefois, l'importance des acquisitions dépendrait ensuite de l'ensemble des facteurs mis en évidence : accompagnement du raisonnement, encouragement, vérification des résultats.
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