Résumé :
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La vie privée, de surcroît la vie sexuelle, est difficilement compatible avec la vie en institution, y compris en hôpital psychiatrique. Vers qui une personne souffrant de troubles psychiques peut-elle se tourner pour trouver informations, aide ou conseils quand elle s'interroge sur l'amour ou la sexualité ? Les tiers investis dans la prise en charge sont-ils concernés ? Doivent-ils se considérer comme de simples spectateurs neutres ? Doit-on pratiquer un "droit d'ingérence" pour le bien du patient ou observer un devoir de réserve absolu ? Entre immixtion et indifférence, déni ou acceptation, des intervenants de divers horizons situent leurs pratiques. Sur ces questions éminemment personnelles, chacun a son point de vue.
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