Résumé :
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L'association est à la fois expression des libertés et apprentissage de liens collectifs. Elle participe à la création de l'économie sociale, prend des initiatives, fait de la place dans la cité aux personnes handicapées, aux personnes âgées, aux enfants, aux sans abris... Cependant, elle est instrumentalisée et la construction collective n'est pas forcément assurée. Elle devient prestataire de services parmi d'autres et est mise à concurrence. Face aux Pouvoirs publics, elle est en position de dépendance et de contestation. Au-delà du socle de liberté posé dans les textes, la pratique associative se montre complexe, multiforme, et échappe à un cadre que certains acteurs de la vie associative voudraient plus précis. La souplesse du cadre associatif représente pourtant sa force et sa faiblesse. A la veille du centième anniversaire de la loi de 1901, les auteurs s'interrogent sur l'existence réelle d'une forme juridique qui offrirait toutes les garanties au cadre associatif.
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