Résumé :
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Ces dernières années, se sont répétés des placements de mineurs dans les services de psychiatrie infanto-juvénile, ordonnés par des juges des enfants. Ces hospitalisations, aboutissement de multiples échecs de mesures éducatives et de placements en établissements sociaux et médico-sociaux, se développent alors que progressent l'exclusion et le rejet d'un certain nombre d'adolescents plus ou moins délinquants en rupture de famille et d'école. La situation de ces jeunes placés par Ordonnance de Placement Provisoire (OPP) reste complexe, ambiguë et incertaine et la jurisprudence est partagée, contradictoire et mal établie.
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