Résumé :
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Auprès de malades chez qui le discours originaire est perverti, chez qui réalité et fantasme sont inacessibles, il est souvent vain de rechercher le sens, d'interpréter et de croire communiquer. Les travaux de psychanalystes et de philosophes sur les notions linguistiques de la référence et de la description autorisent à concevoir une référence au second degré. Certaines pratiques orthophoniques peuvent accompagner des enfants psychotiques qui racontent et, au travers des répétitions et délires, recréent le monde qu'ils habitent par cette démarche de retrouvailles et de métaphorisation.
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