Résumé :
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L'article s'appuie sur le suivi, durant trois ans, d'une petite fille présentant une dyslexie développementale sévère. A l'âge de 8 ans 9 mois, cette petite fille ne pouvait lire que 50 mots dont elle avait mémorisé la forme globale. Ce suivi permet de formuler trois hypothèses : 1/ les enfants recourent à des procédures métacognitives pour compenser leurs défaillances d'apprentissage ; 2/ ces procédures compensatoires sont susceptibles d'être inhibées par des processus psychopathologiques ; 3/ la levée de cette inhibition peut permettre à l'enfant d'aménager son apprentissage en dépit de déficits localisés persistants.
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