Résumé :
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Si la greffe rénale est une réelle libération pour l'enfant malade et sa famille, si elle permet une réinsertion sociale du jeune, elle ne résoud cependant pas tous les problèmes. Le retard scolaire notamment est bien souvent irréversible ; parents et adolescents ont réduit leurs aspirations, l'avenir professionnel est très incertain. L'inquiétude parentale, quant à la survie du greffon et la santé de leur enfant, subsiste. Face à cette anxiété et à la surprotection qui en découle, les adolescents ont bien des difficultés à mener une vie normale. Une guidance autant psychologique que médicale du jeune malade et de sa famille serait nécessaire dès le début du traitement en dialyse.
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