Résumé :
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Des entretiens semi-directifs ont été réalisés parmi les familles ayant un enfant VIH-séropositif non scolarisé, vivant en Seine-Saint-Denis. La crainte d'attitudes de rejet ou de mesures d'exclusion à l'égard de l'enfant, l'inquiétude sur les conséquences d'une divulgation de la séropositivité dans le cadre du mode d'accueil peuvent créer de réelles difficultés à instaurer des relations de confiance entre parents et personnel accueillant. Les résultats, dont l'interprétation doit rester prudente (volontariat des familles), rejoignent d'autres observations et indiquent une tendance probablement notable pour une partie de la population concernée. La réponse aux inquiétudes des familles peut passer par une meilleure coopération entre médecins traitants et structures d'accueil et par une formation du personnel accueillant prenant en compte les problématiques parentales.
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