Résumé :
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La dépression saisonnère, décrite en 1984 par ROSENTHAL aux Etats-Unis, est individualisée en France depuis son entrée dans le DSM III-R en 1989. Tout d'abord, les auteurs se proposent d'exposer l'évolution historique du concept et ses aspects cliniques et épidémiologiques. Puis ils considèrent les hypothèses physiopathologiques qui reposent sur deux voies de recherche : d'une part la perturbation des rythmes chronobiologiques endogènes, spécialement ceux de la mélatonine et de la sérotonine ; d'autre part l'hypothèse photopériodique. Enfin, les auteurs présentent les principales perspectives thérapeutiques spécifiques : méthodes chimiothérapiques -en particulier le 5-méthoxypsoralène- et non chimiothérapiques comme la photothérapie.
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