Résumé :
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Au-delà du parti-pris idéologique, peut-on affirmer que la désinstitutionnalisation est positive ? Une étude longitudinale a été entreprise à l'automne 1987. Trente-trois personnes déficientes mentales ont été évaluées avant leur sortie de l'institution. Depuis leur intégration dans la communauté, elles sont périodiquement réévaluées. Les changements survenus au niveau de leur qualité de vie ont été étudiés avec "l'index de qualité de vie" (Portelance, 1987). Les résultats obtenus avant la désinstitutionnalisation et deux ans après l'intégration font l'objet de cet article. Il est possible d'affirmer que, pour les aspects de la qualité de la vie mesurés, la désinstitutionnalisation a été positive, en particulier pour les personnes déficientes résidant en famille d'accueil.
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