Résumé :
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Une définition plus précise et donc plus opérationnelle du handicap s'impose de plus en plus comme une nécessité. L'opposition entre le "mental" et le "physique" ou "le moteur" est l'un des anciens clivages tenace qui fait obstacle à la progression des idées dans ce domaine. L'anthropologie nous montre, au contraire, que la progression du langage humain est très directement liée au développement moteur de l'Homme et tout particulièrement à sa verticalisation. On peut dire qu'il a dû se mettre debout pour parler. Cette unité de l'Homme constitue, à notre sens, la base de la construction d'un système de définition et de classification des handicaps. A travers les travaux de l'OMS, de l'Association WHO canadienne pour la classification internationale des handicaps, des italiens avec BOCCARDI (Milan) et ceux menés à l'Université Paris XII à Créteil, une approche pluridimensionnelle. Dans le domaine du langage et de la communication, la classification proposée par l'OMS reste très imparfaite et confuse. Nous proposons une simplification à deux niveaux qui devrait faire progresser la notion d'approche globale de la santé.
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