Résumé :
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Notamment : Les professions du social sont-elles en capacité de revendiquer une certaine autonomie et un certain contrôle du savoir et de sa transmission ? Pour développer ce contrôle, des alliances sont peut-être nécessaires. On voit ces alliances se développer du côté de l'université qui présente l'avantage d'être en même temps l'institution de conception, de diffusion et de certification des qualifications. De là la multiplication des diplômes universitaires parmi les travailleurs sociaux, maîtrise et autres DSTS ou DESS. Mais, dans cette alliance, les professions du social trouvent-elles l'autonomie qu'elles recherchent ? L'alliance n'était-elle pas trop inégalitaire, sauf à s'allier avec les éléments les moins prestigieux de l'université qui ont besoin de la maîtrise de l'environnement que peuvent leur apporter les professionnels du travail social et de la formation à terme, les écoles et instituts de formation dans les carrières sociales ne risquent-elles pas de perdre le contrôle du processus de diffusion et de transmission du savoir, donc d'être exclus de la formation pour ne plus assurer que les séquences pratiques d'une formation en alternance, donnée par l'université. De formateurs, les enseignants de ces écoles et instituts se muteraient en tuteurs en charge, non plus de la formtion mais de l'insertion professionnelle.
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