Résumé :
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Du fait des aspects évolutifs propres à cet âge de la vie, le diagnostic psychiatrique de l'adolescence soulève des questions spécifiques. L'auteur fait l'hypothèse que le diagnostic, malgré sa fontion utile de repérage, non seulement ne peut prétendre définir objectivement la nature du problème, mais qu'il contribue à la modifier. L'énonciation d'un diagnostic a des effets, tantôt positifs lorsqu'elle permet l'explicitation d'un problème dont la réalité était l'objet de dénégation, tantôt négatifs lorsqu'elle renforce la croyance du sujet et de son entourage dans le caractère inéluctable du symptôme présenté. Le diagnostic psychiatrique n'est donc pas une information neutre ou objective mais une parole qui structure une situation. Il convient d'en tenir compte, dans la démarche thérapeutique.
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