Résumé :
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"Il n'est pas de connaissance scientifique sans méthode, de méthode sans un minimum de théorie, de théorie sans référentiel général. Or le plus vaste référentiel possible est indéniablement la spatio-temporalité, puisqu'elle intéresse le monde intérieur vécu de l'homme et l'univers dans lequel il vit. Des notions spatio-temporelles issues de différentes disciplines, comme la philosophie, la cosmologie, la physique, la biologie, la neurophysiologie, l'éthologie, la psychiatrie, montrent un certain nombre de relations, voire de connexions entre elles. Leur particularité est de répondre à des niveaux, des intégrations, des communications, et des autorégulations, toutes propriétés qui rappellent le modèle de la structure du trouble mental établie à partir de la clinique par la méthode systémale. Cet isomorphisme de structures entre les troubles mentaux et les concepts cognitifs d'espace-temps renforce en rétroaction la validité de la méthode systémale. Il permet, en outre, de souligner l'intérêt des sciences fondamentales pour le développement de la psychiatrie."
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