Résumé :
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"1.811 dossiers informatisés de traumatismes crâniens portant sur la période de 1968 à 1975 ont été analysés. Ils comportent 266 traumatismes crâniens isolés dont le coût médico-social a été déterminé après actualisation sur la base d'un barème de dégradation de pouvoir d'achat. L'analyse de 127 cas de traumatisme crânien par accident de travail (7%) a permis d'établir que le coût médico-social moyen est plus élevé chez l'homme que chez la femme (+41%). Le traumatisme crânien apparaît plus grave dans ses répercussions médicales et médico-sociales chez l'homme. La ventilation de l'ensemble des frais se décompose en frais d'hospitalisation, indemnités journalières et frais extra-hospitaliers. Les taux moyens d'IPP présentent dans les deux sexes une progression globale en fonction de la gravité du traumatisme crânien. L'étude comparée des traumatismes crâniens en accident de travail et en accident de circulation permet de constater que la durée moyenne d'hospitalisation est superposable (14 jours environ) et que la durée moyenne d'arrêt de travail est plus grande en cas d'AT. Ces deux facteurs semblent avoir des incidences importantes dans la survenue du syndrome subjectif, renforcées par le manque de qualification professionnelle et un climat de revendication. Les taux d'IPP paraissent plus liés à la gravité initiale de l'accident qu'à la nature des doléances secondaires, sans qu'il existe de critère déterminant dans l'évaluation de cette incapacité, ce qui se traduit par un montant de réparation variable, ne traduisant pas toujours la réalité exacte des séquelles. Dans le cadre des accidents de travail, les taux d'IPP, du fait qu'ils sont révisables, sont en règle générale plus généreux. Dans le cadre des accidents de la circulation, présumés définitifs et attribués sur la base d'une expertise médico-légale, ils sont plus serrés."
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