Résumé :
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"Cette enquête, réalisée par trente-cinq médecins du travail, de services inter-entreprises, s'est intéressée à mettre en évidence l'importance des facteurs professionnels dans la prise en charge de psychotropes par des salariés de différents secteurs. L'originalité de ce travail se trouve dans la mise en évidence d'une liaison entre la prise de psychotropes et, en ce qui concerne les facteurs extra-professionnels : la présence de grands enfants au foyer, l'existence de problèmes familiaux, particulièrement financiers, et relatifs aux enfants. En ce qui concerne la liaison avec les facteurs professionnels, ils sont différents chez les hommes et chez les femmes. Chez ces dernières, l'influence de l'exposition aux toxiques ou d'une charge physique est liée à la prise de psychotropes alors que chez l'homme, c'est le rendement qui l'est. Pour les deux sexes, le travail au rendement est discriminant. On remarque que le travail polyvalent est vécu comme un enrichissement et négativement corrélé à la consommation d'un psychotrope. Par ailleurs, l'insatisfaction dans le vécu du travail, quelle que soit sa traduction, est un facteur discriminant. On peut conclure de cette étude que les données subjectives du vécu au travail et les facteurs personnels ont plus d'importance que le poste de travail lui-même."
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