Résumé :
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"Cette étude longitudinale concerne le développement d'enfants placés jusqu'à 2 ans et plus, puis adoptés ou rendus à leurs parents biologiques. Bien que bien soignés, les enfants ont eu affaire à un personnel souvent renouvelé, se trouvant ainsi privés d'attachements sélectifs étroits, normaux, à une figure parentale. De tels attachements ne furent possibles que lorsqu'ils furent placés dans des familles à partir de 2 ans ou plus. Jusqu'ici ont été publiés des résultats pour 2, 4 et 8 ans. Il est apparu important de poursuivre l'étude jusqu'à l'adolescence. (...) Les résultats sont discutés par rapport à deux types de problèmes. D'abord, la recherche porte sur des questions théoriques, effets des premières expériences et du manque d'attachements précoces sur le fonctionnement social, émotionnel et cognitif ultérieur. (...) Ensuite, on indique les problèmes pratiques d'une politique de placement : jusqu'à quel point l'adoption tardive peut réussir -important, étant donné que les adoptions tardives deviennent la norme- et le problème pour le placement d'enfants grandis du choix entre une nouvelle famille adoptive et le retour chez les parents biologiques."
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