Résumé :
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"L'exhaustivité de la mesure de la morbidité dépend de la définition de la maladie, de la notion de guérison, des méthodes d'observation... Entre 1960 et 1980, les morbidités existante (2,9 maladies par personne en 1980, dont les plus fréquentes sont les caries et les troubles de la réfraction) et incidente (2,4 maladies par personne et par an, avec en tête la pathologie ORL) ont augmenté (allongement de l'espérance de vie, amélioration des techniques de diagnostic et de soins, meilleur recours aux soins, qualité des données). Cette morbidité varie avec le sexe et augmente fortement avec l'âge; elle est plus importante pour les chômeurs et les personnes défavorisées. La morbidité hospitalière est dominée par les maladies mentales, puis par les maladies cardiovasculaires; sa structure est différente pour les présents et les sortants. La pathologie cardiovasculaire est le premier motif des soins de médecins en pratique ambulatoire, d'acquisitions pharmaceutiques, et d'analyses de laboratoire; la radiologie, les soins infirmiers et la kinésithérapie sont dus en premier aux maladies des os et des articulations et aux traumatismes. Le poids de chaque maladie dans les dépenses médicales ne dépend pas que de sa fréquence, mais aussi de la nature et de l'importance des soins qu'elle occasionne."
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