Résumé :
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L'auteur a étudié 36 cas d'adolescents meurtriers dont le passage à l'acte s'est effectué seul et apparaissait souvent incompréhensible en apparence. 8 homicides sur 36 étaient associés à des agressions sexuelles. Cette étude a montré qu'il est très difficile et hasardeux de faire un diagnostic psychopathologique juste après l'acte meurtrier. Certains experts ont proposé des diagnostics de psychose, d'autres de perversion mais l'évolution à l'âge adulte ne confirme pas ces diagnostics. "Ainsi, il n'existe pas une structure précise qui pourrait répondre du passage à l'acte meurtrier à l'adolescence. L'adolescence crée un certain nombre de conditions qui favorisent le passage à l'acte. L'émergence de pulsions sexuelles et agressives n'est pas suffisante; il faut que se trouvent réunis un certain nombre d'événements signifiants dans l'histoire du sujet. C'est leur rencontre, à un moment précis, qui peut faire basculer dans le passage à l'acte."
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