Résumé :
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"L'anthropologie contribue à élucider l'imaginaire social : analyser le corps renseigne sur la façon dont se construit, dans une société donnée, "le processus d'individuation", soutenu par la dimension corporelle. Bien qu'insaisissable, le corps constitue une limite matérielle pour l'homme et l'individualisme n'a pu naître qu'à une époque qui privilégiait le corps. Mais quelle idéologie du corps traverse notre siècle ? Longtemps comparé à la machine, objet de rectifications techniques diverses, le corps est à présent vénéré et engendre parfois un véritable culte. Mais la peur de la mort provoque des fantasmes de maîtrise : comment préserver l'apparence de ce corps ? Une réflexion sur le corps peut rendre compte du soubassement sensoriel de notre organisme et de sa traduction symbolique, car nous sommes, à tous égards, des "êtres de sens"..."
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