Résumé :
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"La géographie de la santé se trouve désormais au centre de nombreuses études. Elle permet, en comparant distribution spatiale des maladies et ressources sanitaires, de mesurer l'un des éléments de l'adéquation du système de soins aux besoins de la population. Cette approche débvouche ainsi sur des politiques de santé plus décentralisées qui prennent en compte la notion de population particulière à risque. Il est vrai que, s'agissant de la consommation médicale, celle-ci apparaît fortement liée à l'urbanisation. Même en faisant abstraction des divers facteurs démographiques, sociologiques et culturels qui influent notablement sur la demande de soins, les habitants de la région parisienne, et tout particulièrement les Parisiens, consomment plus de soins que les autres. Cette constatation vaut surtout pour les séances de spécialistes et l'autoconsommation pharmaceutique. Les différences sont beaucoup moins marquées pour les soins dentaires et les analyses. L'effet se trouve même inversé pour les généralistes, plus consultés par les habitants des petites villes que des grandes agglomérations." Au sommaire : - Consommation médicale et urbanisation. - L'accès aux soins dans les grandes villes : la situation à Paris. - Rennes : des indicateurs de santé pour une ville. - Géodémographie du corps médical. - L'exercice en groupe est-il un privilège rural ou urbain ?
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