Résumé :
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Notre étude porte sur 156 enfants, soit grands prématurés, soit affectués par une pathologie avec risque de séquelles neurologiques et intellectuelles supérieures à 10%, hospitalisés à la naissance en Unités Soins Intensifs, pris en charge par une équipe pluridisciplinaire : entretiens avec les parents, observation de l'interaction, examen clinique comprenant aussi une évaluation motrice et une échelle de Brunet-Lézine, au cours de l'hospitalisation, puis une semaine après la sortie de l'hôpital et à 3, 6, 12, 18, 24 mois. Après avoir exclu les 12 enfants ayant des séquelles neurologiques, on a étudié les modalités interactives et on a défini les aspects majeurs de chaque catégorie : satisfaisante, vide, surchargée (physiokinésithérapique, intrusive, de contrôle) et incohérente. On a aussi étudié le type de relation qu'il y a entre la structuredes parents, la situation de l'enfant et les modalités interactives. Au cours du premier semestre de vie, les interactions s'organisent lentement; ce n'est qu'après le 8ème mois que la structure des parents les influence. En plus, le développement cognitif et affectif est strictement lié aux modalités interactives.
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