Résumé :
|
L'information psychiatrique nous invite à réfléchir sur les problèmes moraux liés à la recherche sur le vivant, à ses applications surtout dont la portée s'étend aussi bien à la médecine et à la biologie qu'à la philosophie, au droit, à la théologie, etc. La psychiatrie semble assez peu concernée par les recherches sur le vivant. En revanche, les incidences psychiques de certaines démarches bioéthiques doivent être évaluées par notre discipline. Tout ce qui est possible actuellement doit-il être pour autant autorisé ? Déjà des faits de société nous interrogent. Les dons d'organe " d'origine cadavérique ", c'est-à-dire à cur battant mais à cerveau détruit, sont-ils envisageables chez un malade mental ? Son consentement peut-il être considéré comme " éclairé " ?
|