Résumé :
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Juste conséquence de la loi HPST, qui ouvrait les missions de service public à l'ensemble des secteurs, quelques internes devraient être accueillis dès novembre par des cliniques, pour y effectuer leur stage. Ce qui auparavant était exceptionnel va devenir de plus en plus courant. Au grand dam des pontes de l'hospitalisation publique, qui voudraient se réserver l'accueil des internes, une denrée de plus en plus rare. Quelques questions sont soulevées dans le dossier : Quelles sont les spécialités préférées des internes ? Quels sont les lieux d'installation, les statuts privilégiés par tous ces jeunes ? Concernant le statut : la féminisation est en marche, l'écrasante majorité des jeunes qui s'inscrivent en faculté de médecine sont désormais des filles. Si la profession se féminise rapidement, les femmes peinent encore à accéder aux postes à responsabilité. Le troisième point abordé concerne les droits des internes qui sont inappliqués. Les internes bénéficient comme leurs aînés praticiens hospitaliers, de droits tels que le repos de sécurité. Or ils sont manifestement floués. Deux entretiens figurent dans le dossier. Pour Jean-Loup Durousset "Certaines spécialités sont largement pratiquées dans le privé et très peu dans le public" Pour Jean-Christophe Faivre "On met en danger les patients et les internes aussi".
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