Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS prm97R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Contexte : Les jeunes placés sous garde ont des comportements sexuels et d'utilisation de drogues à haut risque. La prévalence du VIH dans cette population a été évaluée en Colombie-Britannique (C. - B.) en 1994, mais la prévalence du virus de l'hépatite C (VHC) n'a jamais été évaluée. Nous avons cherché à déterminer : 1) le rendement d'OraSure, un appareil non invasif pour le prélèvement du transsudat des muqueuses orales (TMO), afin de détecter les anticorps contre le VHC et le VIH ; 2) la prévalence du VHC et du VIH chez les jeunes détenus ; et 3) les facteurs associés à l'utilisation de drogues injectables et au commerce du sexe. Méthode : OraSure a été validé sur 110 adultes atteints d'une infection du VIH et du VHC. Les infirmières ont effectué des sondages anonymes et ont recueilli des échantillons de TMO chez des jeunes âgés entre 14 et 19 ans dans les centres de détention de la C. - B. Résultats : La détection d'anticorps dans le TMO avait 96,4% de sensibilité pour le VIH et 94,6% pour le VHC. Ainsi, 417 jeunes ont été inscrits ; 22% étaient de sexe féminin ; 48% étaient d'origine autochtone. Bien que 98,3% affirmaient avoir jamais consommé de drogues,9 fois plus susceptibles d'affirmer se livrer au commerce su sexe. Cinq jeunes Autochtones ont été diagnostiqués atteints du VHC ; estimation de la prévalence 1,2% (95% i.c. : 0,53-2,77%) ; 3 ont affirmé utiliser des DI, les 2 autres affirmaient consommer de la cocaïne/du crack et partager un attirail pour les drogues non injectables. Deux jeunes ont été diagnostiqués atteints du VIH, estimation de la prévalence 0,48% (95% i.c. : 0,14% - 1,72%). Conclusion : La prévalence de l'utilisation de DI, du VHC et du VIH demeure faible. Des interventions sont requises pour prévenir la transition à l'utilisation de DI, et d'autres possibilités de prévention et de réduction des préjudices devraient être examinées pendant que les jeunes sont détenus.
|