Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA qER0xooq. Diffusion soumise à autorisation]. Ce texte présente un point des connaissances en économie sur le bien-fondé du financement public de la dépense de soins et le degré de partage entre financement public et privé (ce que le public laisse à la charge des patients). La littérature montre qu'il existe de nombreux arguments en faveur d'une prise en charge élevée, voire totale, de la dépense jugée nécessaire, sans ticket modérateur ou franchise. Les inconvénients de la prise en charge collective (absence de choix du consommateur, risque moral) sont plus que compensés par les avantages, évidents en termes d'équité, mais aussi en efficacité (notamment absence d'anti-sélection et de risque de prime). On peut montrer que les riches trouvent avantage à une prise en charge publique même à financement progessif. Tout cela pourrait changer si la révolution épidémiologique se poursuit (rectangularisation de l'espérance de vie) et si le progrès technique contribue à faire croître la dépense de soins plus rapidement que la richesse nationale.
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