Titre :
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Refugee Claimant Women and Barriers to Health and Social Services Post-birth. (2011)
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Auteurs :
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Lisa-A MERRY ;
Stephanie-S BOURIS ;
GAGNON (Anita-J) : CAN. Department of Obstetrics and Gynaecology. McGill University Health Centre. Montreal. QC. ;
KALIM (Nahid) : CAN. St Mary's Hospital. Montreal. QC. ;
Department of Nursing. McGill University. Montreal. QC. CAN
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Canadian journal of public health (vol. 102, n° 4, 2011)
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Pagination :
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286-290
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Langues:
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Anglais
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Mots-clés :
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Réfugié
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Homme
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Femme
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Accès soins
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Soins
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Naissance
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Emigration
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Immigration
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Postpartum
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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS BR0xIGCn. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : L'accès des immigrantes aux services de santé et aux services sociaux est particulièrement important après l'accouchement, quand des soins de santé et du soutien additionnels sont nécessaires au bien-être de la mère et du nouveau-né. Des études récentes ont révélé que les demandeuses d'asile ont un grand nombre de problèmes médico-sociaux non abordés par le système de santé canadien durant la période postpartum. L'étude en cours avait pour but de mieux comprendre les obstacles auxquels font face ces femmes vulnérables devant l'accès au système de santé. Méthode : Des données qualitatives provenant des notes prises par des infirmières-chercheures sur les services reçus par les demandeuses d'asile durant la période postpartum et les expériences de ces femmes en essayant d'accéder aux services ont été analysées. Une analyse thématique à été faite pour dégager des thèmes communs concernant les obstacles à l'accès aux soins. Résultats : Le refus des soins aux nouveau-nés dont les mères sont couvertes par le Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI), l'isolement des nouvelles mères ainsi que la difficulté pour les infirmières de joindre ces femmes durant la période postpartum étaient particulièrement inquiétants. Nous avons aussi observé d'importantes lacunes dans l'évaluation, le soutien et l'aiguillage des femmes ayant des problèmes psychosociaux. Conclusions : Une amélioration du triage et de l'aiguillage des demandeuses d'asile à risque élevé pourrait peut-être réduire le nombre de problèmes de santé non abordés par le système, tout comme la sensibilisation des professionnels de la santé à la couverture des demandeuses et à leur admissibilité aux services. L'inclusion de la psychothérapie sans approbation préalable par Immigration et Citoyenneté Canada dans les services de santé assurés améliorerait l'accès aux soins psychologiques. Des interventions visant les déterminants sociaux à l'origine des problèmes d'accès aux soins devraient aussi être envisagées. Il pourrait s'agir d'offrir aux demandeuses d'asile enceintes un accès à des cours de langues subventionnés, à des logements sociaux et aux prestations gouvernementales accordées aux parents, des services qui excluent ou limitent actuellement l'admissibilité des demandeurs d'asile.
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