Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS FJFD8R0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectif Développer un nouvel algorithme pour le diagnostic présomptif d'une maladie grave associée à l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) chez les enfants âgés de moins de 18 mois afin d'identifier ceux qui nécessitent une thérapie antirétrovirale (TAR). Méthodes Un modèle de probabilité conditionnelle a été créé et des paramètres non virologiques dans différentes combinaisons ont été testés dans une cohorte hypothétique de 1 000 enfants âgés de 6 semaines, 6 mois et 12 mois afin d'évaluer la sensibilité, la spécificité et les valeurs prédictives positives et négatives de ces algorithmes dans l'identification des enfants nécessitant une TAR. Les paramètres modélisés comprenaient des critères cliniques, un test rapide de dépistage des anticorps anti-VIH et la numération des lymphocytes T CD4+ (CD4). Résultats Chez les enfants âgés de moins de 18 mois, l'algorithme de tramage qui a présenté les meilleurs résultats réunissait les symptômes cliniques, le dépistage des anticorps et la numération des lymphocytes CD4. Il a montré une sensibilité comprise entre 71 et 80%, et une spécificité comprise entre 92 et 99%. Les valeurs prédictives positives et négatives étaient comprises entre 61 et 97% et entre 95 et 96%, respectivement. En l'absence de tests virologiques, cet autre algorithme de diagnostic présomptif d'une maladie grave associée au VIH permet de correctement mettre en place la TAR chez 91 à 98% des enfants séropositifs qui présentent le risque le plus important de mourir. Conclusion Les algorithmes décrits dans cet article ont une meilleure sensibilité et spécificité que les paramètres cliniques, avec ou sans dépistage rapide du VIH, pour le diagnostic présomptif d'une maladie grave chez les enfants séropositifs âgés de moins de 18 mois. S'ils sont appliqués, ils peuvent augmenter le nombre d'enfants séropositifs pour lesquels une TAR est mise en place avec succès.
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