Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC FR0x997o. Diffusion soumise à autorisation]. Droit et éthique sont des constructions normatives parallèles. DÉFINITION. La définition permet de caractériser les éléments d'un concept. L'éthique biomédicale est multiple. On peut introduire ici un classement : (1) éthique médicale (soignants, patient) ; (2) bioéthique (biologie clinique, technologies biomédicales nouvelles) ; (3) éthique de la santé publique. Ces trois divisions ne sont pas séparées par des frontières étanches. Les lois bioéthiques ne traitent qu'accessoirement de l'éthique médicale. Il n'y a pas de définition officielle du droit. Il a pour but d'assurer le bon ordre social et de défendre les personnes vulnérables. On peut distinguer le droit objectif, norme sociale, et le droit subjectif qui compagnonne avec l'éthique et donne vie au droit objectif. CLASSIFICATION. La classification distingue quatre variétés d'éthiques : descriptive, appliquée, normative et la métaéthique. L'éthique biomédicale doit s'adapter à la multiculturalité. Elle doit idéalement être conçue et utilisée par des structures (comités) indépendantes. On distingue les droits public, privé et mixte. On peut aussi distinguer droit interne, européen et international. FONDEMENTS. Les fondements de l'éthique ne font pas l'objet d'un consensus. Il n'y a pas de société sans droit. On distingue diverses doctrines : idéalistes, positivistes, transpersonnalistes. MÉTHODES. Les méthodes en éthique concernent, d'une part, la pratique et, d'autre part, la recherche. Qu'en est-il pour le droit ? Le droit est une science : analyse des phénomènes, identification des grands changements, écoute du lobbying, etc. CONCLUSION. L'éthique et le droit correspondent à deux éléments régulateurs complémentaires de la société avec de nombreux points communs mais aussi des différences.
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