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Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSLR BqR0x9HH. Diffusion soumise à autorisation]. Les stratégies de lutte anti-tabac permettent de faire reculer le tabagisme des jeunes. Cependant, cette baisse est associée à une modification de leurs habitudes de consommation tabagique avec un attrait vers de nouveaux produits tabagiques, moins chers tels que tabac roulé ou tabac chiqué, ou moins démodés tel que narguilé. L'objectif de ce travail est ainsi de décrire chez les jeunes adultes des deux Savoies en 2008 : la prévalence du tabagisme et les facteurs de risque principaux de l'usage quotidien des cigarettes, le mode d'entrée dans le tabagisme et la prévalence et les facteurs de risque principaux du tabac chiqué. Une étude descriptive transversale a été réalisée auprès de cinq lycées (public ou privé) des deux Savoies. Des questionnaires anonymes ont été distribués à chaque élève de terminale et de BTS. Ont été décrits, en premier lieu, la prévalence et les modes d'entrée dans le tabagisme. Dans un second temps, nous avons réalisé des modèles logistiques afin d'identifier les principaux déterminants de l'usage quotidien des cigarettes et de l'utilisation de la chique. Neuf cent vingt élèves ont été inclus dans l'étude ; 22,3% (IC 95% : 19,6-25,0) étaient fumeurs quotidiens et 65,9% (IC 95% : 62,8-69,0) expérimentateurs. Près de 40% ont expérimenté le tabac à rouler, le cannabis ou le narguilé. Les facteurs de risque habituels de l'usage quotidien des cigarettes ont été retrouvés : entourage fumeur, absence de pratique de sport en club. Concernant le tabac chiqué, 11,2% (IC 95% : 9,2-13,2) l'ont expérimenté. Les facteurs de risque de son utilisation étaient : avoir son meilleur ami fumeur (OR ajusté : 3,07 ; IC 95% : 1,95-4,83) ou, de façon moins attendue, étudier dans un lycée privé (OR ajusté : 2,57 ; IC 95% : 1,52-4,31) ou être un garçon (OR ajusté : 1,79 ; IC 95% : 1,15-2,79). Comme au niveau national, la proportion de fumeurs a diminué chez les jeunes, mais d'autres produits (narguilé, chique) se sont développés. La prévalence élevée d'utilisateurs de tabac chiqué et les facteurs de risque retrouvés nécessitent des études complémentaires afin de construire des programmes de prévention adéquats à cette population. (R.A.).
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