Résumé :
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L'accroissement régulier des besoins en santé, notamment à l'attention d'une population vieillissante, les pénuries en personnel de santé, essentiellement médicales, la complexité croissante du système de santé, une offre de soins parfois non homogène sur le territoire, l'incontournable nécessité de réduction des coûts sont les enjeux bien connus des réformes. Actuellement les gouvernements de différents pays reconnaissent " que l'optimisation de la contribution des effectifs infirmiers aux soins de santé par l'extension de leur rôle constitue une stratégie efficace à suivre pour améliorer les services de santé ". La loi " Hôpital, patients, santé et territoire " (HPST) et la réforme des études LMD autorisent maintenant, en France, la possibilité de mettre en uvre des pratiques infirmières et paramédicales déjà expérimentées outre atlantique pour l'essentiel, pratiques dites " avancées ". Elles se sont développées mais sporadiquement, depuis un quart de siècle environ, sans aucune reconnaissance létale ou statutaire. Certaines expérimentations ciblées ont été conduites (Rapport Berland). Cependant, ces pratiques quand elles s'avèrent nécessaires et efficaces, se produisent le plus souvent dans une illégalité acceptée implicitement.
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