Résumé :
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La gestion prévisionnelle des ressources humaines est devenue une priorité pour l'administration. En premier lieu, l'état des finances publiques l'impose. La maîtrise de la masse salariale implique la mise en place de nouveaux outils de gestion. En second lieu, le cadre juridique défini par la LOLF le permet. Enfin la révision générale des politiques publiques (RGPP) l'inscrit dans un cadre global cohérent. Afin de faire face à la diminution générale des effectifs de l'administration, il est en effet souhaitable d'évoluer vers une gestion des ressources humaines à la fois plus économe en moyens et plus personnalisée. C'est dans ce cadre que le concept de GPEEC (Gestion Prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences), se trouve à nouveau au cur du management public. C'est pourquoi les Cahiers ont décidé de leur consacrer le dossier du mois. La GPEEC doit permettre de " prévoir " les évolutions futures de l'organisation et des métiers de l'administration en inscrivant la gestion des ressources humaines dans le temps. Comme l'explique l'article de cadrage du dossier, il s'agit moins d'actions particulières que d'un mode de gestion.Très populaire il y a quelques années, la démarche a connu au fil du temps des échecs suscitant la méfiance des dirigeants. Jugée trop complexe à mettre en uvre, trop coûteuse en personnel et en temps, elle laisse place peu à peu à une gestion plus pragmatique qui s'appuie sur le développement des compétences territoriales. Cas pratique : la mise en place d'une GPEC en centre hospitalier (Le centre hospitalier intercommunal Robert-Ballanger (CHIRB) d'Aulnay-sous-Bois).
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