Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS 8R0xJE87. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : D'énormes écarts de main-d'oeuvre dans la santé publique ont été remarqués à la suite de l'éclosion du SRAS. Cette étude a cherché à comprendre les perceptions et les attitudes des étudiants canadiens en médecine à l'égard de la santé publique, et ce, pour déterminer comment elles ont influencé leur choix de carrière en médecine communautaire (MC). Méthodes : Cinq groupes de discussion composés de 11 ou 12 étudiants en médecine, sans distinction quant au nombre d'années d'études, ont été formés à l'Université McMaster, à l'Université de Sherbrooke, à l'Université de Toronto, à l'Université du Manitoba et à l'Université de la Colombie-Britannique. Un professionnel a été embauché pour animer les groupes de discussion à l'aide d'un système unique d'animation informatisée. Les questions posées aux groupes de discussion et dans le questionnaire connexe visaient à déterminer le niveau de compréhension et d'exposition des étudiants en médecine relativement à la santé publique, et comment ce niveau a influencé leur choix de carrière en médecine communautaire. Les observations et les questionnaires de chaque auteur ont été indépendamment examinés et analysés pour préciser les thèmes. Résultats : Les quatre principaux thèmes suivants liés au choix de carrière en médecine communautaire ont été précisés : 1) mauvaise compréhension du rôle du spécialiste en médecine communautaire dans la pratique en santé publique ; 2) perception d'un manque de travail clinique et de pertinence de la santé publique pour la pratique clinique ; 3) perception d'un manque d'exclusivité de spécialité en médecine communautaire ; 4) mesures d'incitation et de désincitation à poursuivre une carrière en médecine communautaire. Conclusion : Une meilleure éducation des étudiants sur le rôle du spécialiste en MC, en les exposant davantage aux modèles de rôle et en démystifiant les perceptions erronées de MC par l'intégration de la santé publique dans la médecine clinique, pourrait éventuellement augmenter le nombre d'étudiants qui s'inscrivent en médecine communautaire.
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