Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CTNERHI I8nR0x99. Diffusion soumise à autorisation]. Inscrite depuis 20 ans dans le secteur sanitaire, la démarche d'évaluation et de promotion de la qualité des services s'impose comme une exigence légale dans le secteur social et médico-social depuis le début des années 2000. Confrontées à une obligation de conformité, de clarification des prestations délivrées et d'analyse de leur efficacité, les associations gestionnaires d'établissements et services tendent à passer d'une culture de l'initiative singulière justifiée à l'aune de principes généraux, à une culture de l'évaluation comparative des effets produits au regard des coûts engagés, sur fond de maîtrise de la dépense sociale. La reconfiguration indispensable des IME autour d'une culture du résultat et de la reconnaissance des droits accordés au "client", qu'il ne s'agit plus de considérer comme un usager captif ou semi-captif, passe par la mise en place d'une démarche rigoureuse d'analyse et d'amélioration de la qualité. Cette démarche nécessite la définition d'instances (comité stratégique, groupe de pilotage, groupes d'auto-évaluation, groupes de progrès), de rôles spécifiques (responsable qualité, référent qualité) et d'outils permettant de fixer des objectifs qualité, de renseigner sur l'état de la qualité à un moment donné, de proposer des correctifs et de favoriser de bonnes pratiques. Les étapes de la démarche qualité et les référentiels ou guides dont on peut s'inspirer sont évoqués, à partir d'une pratique effective de consultant en organisation. Dans ce cadre, les professionnels sont invités à investiguer et comparer leurs pratiques professionnelles, ce qui débouche sur de véritables procédures, à consulter les bénéficiaires, à analyser les relations avec ceux-ci, et à modifier des pans entiers du fonctionnement de leur organisation. (RA).
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