Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS R0xslt7n. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : Cette étude vise à : a) déterminer s'il existe une correspondance générale entre les indicateurs socioéconomiques individuels et par quartier et les conditions sociales associées aux blessures par suite d'agressions dans une grande ville canadienne, b) examiner l'importance de cette correspondance et c) déterminer si cette correspondance s'explique le mieux à l'échelle individuelle ou du quartier. Méthode : Les données sur les hospitalisations des victimes d'agressions (2001-2006) ont été extraites du registre des traumatismes de la Colombie-Britannique (BCTR). Les données du Recensement de 2001 ont servi de variables substitutives au statut socioéconomique (SSE) individuel et par quartier. Un modèle hiérarchique non linéaire généralisé a servi à différencier les effets individuels des effets du quartier. Résultats : Nous avons observé, pour les adultes de tout âge, un gradient social selon le SSE individuel et du quartier et la fréquence des blessures par suite d'agressions. Compte tenu de l'âge et du SSE individuel, la probabilité d'un risque plus élevé de blessure par suite d'agression chez les personnes vivant dans des quartiers progressivement moins privilégiés demeurait de 1,5 fois à 3 fois plus élevée que chez les personnes vivant dans les quartiers les moins démunis. Chez les adultes de moins de 35 ans, le SSE du quartier était un indicateur plus significatif d'une probabilité accrue de blessure par suite d'agression que le revenu personnel. Discussion : L'évaluation des écarts compositionnels et contextuels dans les résultats cliniques offrent aux chercheurs médicaux qui s'intéressent à la surveillance des blessures un moyen de montrer comment, et pour quels types de personnes, l'environnement du quartier influence la probabilité qu'une personne soit hospitalisée à la suite d'une agression. Cela pourrait vouloir dire que les efforts de prévention qui s'adressent exclusivement aux individus n'ont qu'un effet limité pour réduire la fréquence des blessures par suite d'agressions, surtout chez les jeunes adultes.
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