Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST-CNRS C98jmR0x. Diffusion soumise à autorisation]. Objectifs : L'Initiative de recherche interventionnelle en santé des populations du Canada (IRISPC) a pour but de développer les capacités d'accroître la quantité, la qualité et l'utilisation de la recherche interventionnelle en santé des populations. Mais quelles sont les capacités requises, et comment les développer ? Il pourrait y avoir des leçons intéressantes à tirer de l'Initiative canadienne en santé cardiovasculaire (ICSC), qui s'est échelonnée sur 20 ans (1986-2006) et a été la première à rassembler des chercheurs et des responsables de la santé publique (issus des gouvernements et des organisations non gouvernementales) afin de planifier et d'exécuter de la recherche pertinente et d'en mettre les résultats en pratique. La présente étude porte sur les facteurs qui ont habilité ou limité le financement, la conduite et l'utilisation de la recherche scientifique dans le cadre de l'ICSC. Méthode : En nous guidant sur un cadre provisoire de renforcement des capacités, nous avons opté pour une méthode en deux temps : nous avons analysé les documents de l'ICSC, puis consulté les dirigeants de l'ICSC pour peaufiner et confirmer les résultats de l'analyse. Résultats : L'ICSC est le fruit du travail de quelques visionnaires idéalement placés, qui envisageaient une initiative influente, cohérente et de longue durée et qui ont créé l'environnement nécessaire pour la concrétiser. Pour cela, il fallait développer a) la capacité de faire concorder la science (la recherche et l'évaluation) avec les priorités des politiques et des programmes de santé publique, notamment la capacité de mener des "expériences dans des conditions naturelles" et b) la capacité de créer des partenariats constructifs entre différents secteurs d'activité et au sein de ces secteurs. Conclusion : II est maintenant possible d'appliquer les leçons de l'ICSC à la planification de l'IRISPC.
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