Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSRA H9nAR0xn. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : Très peu de données épidémiologiques existent sur l'hypertension artérielle (HTA) chez le personnel soignant. But : Évaluer la démarche diagnostique et la prise en charge de l'HTA chez le personnel soignant afin de proposer une stratégie d'amélioration de cette prise charge. Méthodologie : Étude prospective de 821 sujets appartenant au personnel soignant des hôpitaux publics d'Abidjan, dont 208 médecins, 464 agents techniques de santé (infirmiers et sages-femmes) et 149 aides-soignants. Résultats : L'échantillon comprenait 59 % de femmes et 41 % d'hommes. L'âge moyen était de 42,9ans. La prévalence globale de l'HTA était de 17,5 %, égale à 48,1 % chez les médecins hospitalo-universitaires, 13,6 % chez les médecins hospitaliers, 14,9 % chez les agents techniques de santé et 18,8 % chez les aides-soignants. La découverte de l'HTA était survenue dans 86,9 % des cas au cours de l'activité professionnelle et dans 74,3 % des cas à la suite d'une symptomatologie fonctionnelle simple ou compliquée. Ce diagnostic a été effectué par un médecin dans 77,8 % des cas et dans 22 % des cas par un agent technique de santé. Le suivi était fait majoritairement par un cardiologue (67,8 %), puis par un médecin généraliste (15,7 %). Néanmoins, 10,7 % des hypertendus n'étaient pas suivis et 5,8 % pratiquaient un auto-suivi. La monothérapie a été majoritairement utilisée (49,6 %), suivie de la bithérapie (36,4 %). Dans 71,1 % des cas, les sujets avaient des difficultés à suivre correctement leur traitement antihypertenseur. Parmi eux, 40,5 % étaient des mauvais observants et 30,6 % avaient de minimes problèmes d'observance thérapeutique. Parmi les mauvais observants, 29,7 % avaient interrompu définitivement leur traitement, sept autres n'avaient jamais accepté de le prendre. Une mauvaise observance été mise en évidence majoritairement chez les aides-soignants (53,9 %) et chez les agents techniques de santé (42,6 %). Les patients en bithérapie ou trithérapie étaient meilleurs observants que ceux en monothérapie. (résumé d'auteur).
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