Résumé :
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[BDSP. Notice produite par APHPDOC Dj9qpR0x. Diffusion soumise à autorisation]. À partir d'une revue de la littérature en sciences sociales, essentiellement anglo-saxonne, cet article vise à comprendre ce qui se cache, pour les malades, derrière l'appellation de plus en plus courante de qualité de (la) vie. Souvent imbriquée à la notion contemporaine et occidentale de maladies chroniques, la qualité de la vie ne fait que rarement l'objet de définitions précises, comme si émergeait à son propos une sorte de connivence tellement consensuelle qu'elle n'a pas besoin de mots. Comme si, également, le cachet de la qualité la dédouanait d'être prise dans les enjeux économiques, sociaux et institutionnels habituels. Indépendamment des bonnes intentions dont font souvent montre ses défenseurs, nous verrons qu'elle peut être prise dans une culture de la performance et de la responsabilisation individuelle qui n'est pas sans paradoxe par rapport aux intentions initiales.
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