Résumé :
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[BDSP. Notice produite par GRPS 9srR0x8r. Diffusion soumise à autorisation]. Les atouts de la pomme de terre déclinée sous ses nombreuses formes, auxquels s'ajoutent ses qualités nutritives et son faible coût, expliquent sa consommation importante en Occident. Il apparaît indispensable de réfléchir à la place et au rôle tenu par la pomme de terre dans le cadre d'un régime alimentaire sain, au vu de l'incidence croissante des maladies cardiométaboliques comme l'athérosclérose, l'obésité et le diabète, très liées à l'alimentation et au mode de vie. Il est délicat, dans le cadre d'études menées sur l'homme, de distinguer le rôle spécifique d'un aliment de base par rapport à un autre. Des travaux indiquent toutefois que les pommes de terre possèdent des propriétés intéressantes du point de vue cardiovasculaire, notamment en raison de leur faible densité calorique, de leur index glycémique acceptable (en particulier lorsque l'amidon présente une structure complexe, entraînant une digestion lente), de leur teneur élevée en minéraux et en vitamines, et de la présence d'antioxydants, qui ramenés à la consommation de pommes de terre font d'elle l'une des principales sources d'antioxydants d'origine végétale dans le régime alimentaire américain (vitamine C, vitamine E, caroténoïdes, sélénium et polyphénols). Une étude menée sur les maladies inflammatoires chroniques a révélé l'existence d'une association protectrice entre la consommation de pommes de terre chez les hommes et le risque de décès lié à une inflammation. Les résultats d'études actuelles préconiseraient l'incorporation des pommes de terre dans le régime des patients diabétiques et dans les recommandations alimentaires pour la prévention du diabète. On dispose de peu d'informations concernant l'effet des frites, l'un des principaux modes de préparation de la pomme de terre en Amérique du Nord, sur les marqueurs des maladies cardiométaboliques, et des études contrôlées randomisées s'avèreraient très utiles pour mieux comprendre cet aliment populaire.
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