Résumé :
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[BDSP. Notice produite par InVS 8R0x7mIo. Diffusion soumise à autorisation]. Introduction - L'acceptabilité et la faisabilité du dépistage du VIH ont été analysées dans 27 services d'urgences d'Île de France, au cours d'une étude visant à évaluer l'impact en termes de santé publique d'un dépistage systématique du VIH en population générale. Méthodes - Pendant six semaines consécutives, le personnel des urgences, secondé si nécessaire par le personnel de l'étude, a proposé systématiquement aux consultants adultes un dépistage du VIH par test de dépistage rapide (TDR). Résultats - Parmi les 120 155 patients, 67 229 étaient éligibles et 11 636 ont été testés (taux de faisabilité : 17,3%). La faisabilité était plus élevée dans les services où le flux était inférieur à 75 patients/jour, lorsque la proposition était faite par l'équipe des urgences et dans les services situés à Paris intra muros. Environ deux tiers des personnes à qui le dépistage était proposé l'ont accepté. Conclusion - Le dépistage en routine du VIH est bien accepté aux urgences et sa faisabilité est variable d'un centre à l'autre. L'intégration du dépistage à l'activité courante, quand elle est possible, apparaît plus efficace que l'affectation de personnel dédié, et les obstacles à la réalisation d'un tel dépistage semblent tenir davantage au flux des consultants et aux possibilités d'organisation des services d'urgences qu'aux attitudes de la population. (R.A.).
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