Résumé :
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Le GIEC a pour mission d'évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d'ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changementt climatique. Dans cet article, l'auteur pose la question de la responsabilité du scientifique. Il ne pourra plus se parer de neutralité par rapport à l'éthique et la politique. Il faudra des lieux d'autorité pour reconnaître la garantie de la qualité des informations, de la solidité des savoirs et de la sincérité de leur interprétation. Il préconise une discipline collective de recherche de diagnostics partagés, affirmation contre un relativisme enfermant chacun dans sa tribu, car l'incertitude et le droit au pluralisme ne sont pas moins qu'une voie à la rupture de tout échange rationnel autour de nos défis communs.
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