Résumé :
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La croissance de demain sera inévitablement plus lente que celle des Trente glorieuses. Son rythme élevé ne pourra servir de cache-misère aux inégalités : celles créées depuis trente ans par la mondialisation et un capitalisme financier prédateur, comme celles, en plein développement, qui résultent de l'approfondissement de la crise écologique. Au sein de nos sociétés comme au plan international, se pose par conséquent avec une acuité redoublée la question d'un partage plus équitable des richesses. C'est la condition pour que la "prospérité économique" ne rime pas seulement avec la réussite de quelques-uns, mais retrouve son sens étymologique pour tous : la bonne fortune.
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